"Ne pas avoir le fédéralisme honteux"
"L’avenir de l’Europe, c’est, à court terme, la faillite ou le fédéralisme ... encore faudrait-il ne pas avoir le fédéralisme honteux et parler à nouveau la langue qu’un Kohl ou un Mitterrand avaient su, naguère, inventer."
La crise grecque a cette vertu qu'elle relance le débat sur la construction européenne. Et les mots renaissent.
Ainsi en va t-il du mot "fédéralisme", banni du vocabulaire depuis 2005 car associé au projet avorté de constitution de l'Union Européenne.
"Fédéralisme" c'est le nom de l'édito de Nicolas Demorand ce matin dans Libération.
Jusqu'à ce jour, on avait entendu le président de la BCE, Jean-claude Trichet.
Si les grandds médias nationaux s'emparent du débat et posent les bonnes questions, alors l'Europe a une chance de sortir de la crise.
Voir également l'article de Noëlle Lenoir dans le cercle des européens.